Edgar Stoëbel a toujours peint mais il s’est pleinement consacré à cet art en 1950 après une carrière en tant que musicien, compositeur et même éditeur de musique.
Il a pu présenter ses œuvres à partir de 1955 dans des galeries et des salons importants en France et à l’étranger et a alterné ventes et expositions jusque dans les années soixante-dix.
Créateur permanent, il n’a jamais cessé de produire jusqu’à la fin de sa vie mais la promotion de son œuvre a vraiment pris son essor sous l’impulsion de mécènes passionnés au début des années deux-mille. Ils ont réuni ses œuvres les plus abouties et disposent d’un fond très important qui leur a permis d’éditer en 2007 avec Lydia Harambourg une monographie fondatrice. Stoëbel a alors fait l’objet d’une exposition marquante au musée Montparnasse (2007) et d’une rétrospective à la Grande Loge de France (2008).
En 2021 Rachel Teboul, seule descendante de René Ichoua Teboul (Edgar Stoëbel) et bien trop jeune à son décès pour développer ce patrimoine culturel, profite d’un virage professionnel pour se consacrer pleinement à cet héritage. En association avec les principaux propriétaires et avec l’aide des institutions concernées, elle entreprend de reconstruire une communication à la hauteur du projet artistique universel d’Edgar Stoëbel.